Équilibre Santé

Maintenir l’EQUILIBRE SANTE dans une approche écosystémique.

Loin de vous présenter une thèse exhaustive sur le concept de la santé, nous souhaitons vous partager notre approche écosystémique de l’équilibre santé, sur lequel est basé la méthode Shem’s et tous nos accompagnements individuels ou collectifs.

Concept de la santé en Occident :

Évolution du rapport à la santé et émergence du concept de Santé : du « qu’est-ce que la maladie et comment la soigner » à « qu’est-ce que la santé et comment la préserver ».

En occident, à partir du XVIIIème siècle la maladie n’est plus vécue comme une fatalité, on s’intéresse au corps pour en comprendre les ressorts de la maladie et le soigner. Vient alors le concept de Santé comme l’absence de maladie, puis émerge peu à peu comme un Droit. Aujourd’hui elle fait partie des droits de l’homme.

Après la seconde guerre mondiale l’OMS définit la santé ainsi :

« La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité ».

Lorsque nous nous sentons en bonne santé, cela signifie que nous sommes à l’état d’équilibre sur les 3 domaines : « physique – mental – social »

Il y a deux approches de la Santé. La première se focalise sur le négatif sur « ce qui ne fonctionne pas bien ». La seconde sur l’aspect positif « ce qui permet d’être en bonne santé »

Prévenir l’épuisement c’est « préserver l’équilibre santé ».

C’est bien dans cette approche préventive profondément axé sur le positif que nous œuvrons à Shem’s : permettre aux individus et aux systèmes de développer de nouvelles compétences et de nouvelles façons de vivre et d’interagir avec leur environnement et les autres, et ainsi leur permettre de préserver les ressources humaines.

Préserver son équilibre santé c’est pour nous développer la capacité à maintenir les processus de régénération, les stimuler en fonction des besoins et de l’usage, plus ou moins intensif, que nous faisons de nous-même. C’est apprendre à organiser les temps de régénération au sein de son activité, vue dans sa globalité et non pas uniquement son activité au travail.

Notre mission d’utilité sociale : « éviter la fragilisation des individus… » contribue pleinement à la santé des individus et des groupes.

Ce qui nous permet de fonctionner au quotidien est notre énergie vitale, précieuse, indispensable qui nous permet de renouveler nos cellules, de faire fonctionner notre organisme, notre cerveau, nos muscles etc… Pour préserver cette ressource, c’est très simple tout est question d’équilibre entre les « Dépenses » en énergie et les « Gains » !

Processus d’épuisement = dette de fatigue

Tout l’enjeu de la prévention est de reconstituer la ressource vitale utilisée sans attendre les effets secondaires et l’arrivé des dysfonctionnements.

A partir du moment où nous entrons dans un fonctionnement où nous « dépensons plus » que notre capacité à « régénérer cette dépense excédentaire», c’est comme pour un compte en banque, on amorce un processus dette qui finit par créer ce que l’on appelle un découvert.

Chez l’humain, il s’agit d’une dette de fatigue qui va impacter notre fonctionnement et occasionner des dysfonctionnements, que nous considérons , dans notre méthode S.T.O.P épuisement® comme des « indicateurs d’alerte » (image balance)

De nombreuses situations de vie amènent les individus à entrer dans ce processus de dette de fatigue, de déficit de régénération, notamment toutes les situations de changements dans la vie personnelle ou professionnelle. Toute situation de stress chronique, mais aussi les accidents de la vie, le handicap, la maladie, ou encore des fonctionnements atypiques, sollicitant de façon élevée notre processus d’adaptation coûteux en énergie, créent les conditions favorables à un déséquilibre physiologique du système de récupération

Approche écosystémique

Au niveau de l’individu :

Un mécanisme de déséquilibre dans un des domaines de la santé impacte les autres domaines.

Au niveau des groupes et des organisations

Lorsqu’un individu n’est pas/plus en équilibre santé, son état peut avoir des répercussions sur les systèmes auxquels il appartient :

  • Le couple
  • La famille (conjoint – ascendants – descendants)
  • Le travail (équipe – autres services – intervenants extérieurs – hiérarchie – entreprises – dirigeant et santé du dirigeant)
  • La société plus largement (les groupes sociaux auxquels il appartient…)

 

Voilà pourquoi il est essentiel d’agir en prévention primaire, secondaire et tertiaire auprès des individus ET des systèmes que sont les entreprises, les institutions, les équipes, les couples, les familles pour permettre à chacun et tous de développer de nouvelles compétences pour préserver les ressources humaines.

N’attendez pas le Chaos pour prendre une vraie pause!

DIRIGEANT !

 N’ATTENDEZ PAS LE CHAOS POUR PRENDRE UNE VRAIE PAUSE !

Chronique d’un épuisement prévisible

 Combien de fois vous êtes-vous dit:

« Je me sens épuisé !  J’ai besoin d’une pause!»

Combien de fois vous êtes-vous écouté pour vous accorder cette possibilité ?

Qu’est-ce qui vous fait penser que vous êtes épuisé ?

Que ressentez-vous lorsque vous êtes lessivé ?

Quels sont vos comportements et vos attitudes dans ces moments précis ?

L’expérience vécue  de Bruno B. pour tenter de répondre à ces questions:

Dans une vie précédente, j’ai étudié la résistance des matériaux.

Il existe pour chacun d’entre eux, une limite d’élasticité. Pour être plus précis, il existe même une limite en traction et une  limite en compression.

Celle-ci représente la contrainte à partir de laquelle le matériau arrête de se déformer d’une manière élastique.

Pour certains, être dans la contrainte limite conduit inexorablement vers la rupture, pour d’autres, elle entraîne une déformation irréversible et permanente.

Dans les 2 cas, le matériau a perdu toutes ses propriétés physiques et mécaniques, ne lui permettant plus de retrouver son état initial.

Et vous, connaissez-vous vos limites ? A partir desquelles vous perdez toute élasticité, toute agilité ?

Savez-vous à quel point vous pouvez tirer sur la corde sans entraîner la rupture ?

Savez-vous la pression maximale que vous pouvez supporter, sans exploser en vol?

Pour entreprendre, l’individu dispose de capitaux propres forts, puissants et singuliers (santé, confiance, estime, motivation, émotions, énergie…) qu’il mobilise face à l’adversité. Parfois, dans un mouvement de « toujours plus », il va solliciter de façon croissante ce capital !! C’est cette capacité à donner sans compter son temps, en dépassant la peur des obstacles, cette faculté à innover constamment pour trouver les solutions, à rebondir afin d’atteindre les objectifs fixés, qui sont les grandes forces de l’entrepreneur mais en même temps sa grande fragilité.

Ainsi, comme tout dirigeant, vous apprenez malgré-vous à ne plus penser à vous, à votre santé. L’exigence de votre fonction vous conduit même, à mettre de côté toute vulnérabilité possible, brouillant vos écoutes intérieures, émotionnelles et physiologiques.

Vous entendez, malgré tout, certains désalignements, que vous êtes le seul à pouvoir observer…et pourtant vous continuez à les ignorer et apprenez à vivre avec ces déséquilibres…

En spécialiste des zones inconfortables,

vous savez utiliser toutes les ressources et les énergies disponibles afin de les contenir. Votre réserve d’énergie se met alors à fondre sans que vous puissiez la régénérer, la renouveler quotidiennement.

Vous ressentez ce qui se passe, mais vous continuez à ignorer ce que cela veut dire.

Pourquoi faire la sourde oreille ? Parce que vous avez toujours su faire face jusqu’à présent.

L’épuisement dans lequel vous pouvez plonger, vous le sentez, l’entendez, vous l’exprimez parfois, mais vous refusez de l’écouter, vous ne pouvez pas le déchiffrer exactement. Vous ne pouvez donc pas vous alerter.

Pourquoi cette incapacité à agir à temps pour inverser le processus? Parce que vous refusez la possibilité que cette fois-ci sera celle de trop. Cette fois la limite de rupture peut être atteinte !

L’épuisement du dirigeant se caractérise par cette impossibilité comportementale, de s’arrêter, de faire une coupure, nourrit par des heures interminables de travail, votre  hyperactivité devient chronique. Très souvent se rajoute le sentiment d’être indispensable, particulièrement pour les TPE et petite PME. Tous les ingrédients se trouvent alors réunis pour dépasser la limite de rupture.

Ce sentiment d’être indispensable est d’autant plus vrai et justifié quand vous n’avez pas la possibilité, au sein de votre entreprise, d’avoir à vos côtés, un collaborateur qui pourrait lui-même absorber une partie de votre charge!

Vous vous retrouvez donc dans une impossibilité de soutien immédiat, exacerbant davantage encore votre sentiment de solitude.

Surinvesti, idéaliste né, flirtant en permanence avec vos limites, vous tombez sous le poids de votre propre exigence de perfection et de réussite.

Le système économique transforme votre idéalisme en combustible de productivité toujours croissante.

 Les causes derrière l’épuisement ?

Incontestablement, les personnes déployant une force de volonté remarquable, avançant malgré les chocs et les symptômes de fatigue, sont les plus exposées aux risques d’épuisement.

L’épuisement est le résultat d’un déséquilibre prolongé du fonctionnement de notre organisme. Ce déséquilibre se traduit par un dérèglement physiologique, conséquence inévitable d’une exposition prolongée à la surcharge de travail et aux multiples facteurs de stress.  Et tant que nous en avons une mauvaise compréhension, il est difficile d’adopter des réponses pertinentes pour retrouver l’énergie et la motivation.

 

Physiologie ?

Puisqu’il s’agit d’un déséquilibre physiologique, il est intéressant de rappeler  brièvement, que les mécanismes de l’organisme sont gérés par notre système nerveux autonome, fonctionnant de manière totalement automatique, sans aucun effort conscient.

Celui-ci est divisé en 2 parties principales, le système sympathique, agissant en « accélérateur », préparant l’organisme à réagir en cas de stress et le système parasympathique, véritable « ralentisseur », opérant en régulateur et régénérateur.

La capacité alors, d’adaptation de notre organisme à des déclencheurs, externes (stress, surcharge, urgence, imprévu, conflit, danger) comme interne (pensée, émotion) dépend donc de notre capacité à ralentir, où plutôt à savoir activer notre système parasympathique.

 

d’après Kolb, Cerveau et comportement, 2 ème Ed., 2006, p105

 

Mais d’abord, le Stress ? Comment ça se passe?

Dans un premier temps, c’est comme si notre organisme appuyait sur l’accélérateur. Le système nerveux sympathique s’active, pour soutenir l’action et  préparer l’organisme à réagir aux facteurs/situations stressant(e)s.

Le corps et le cerveau sont mis en état d’alerte en amplifiant leurs capacités de réponse. Le rythme cardiaque et la pression artérielle augmentent, d’autres processus physiologiques comme la digestion sont ralentis, pour consacrer toute l’énergie possible à gérer l’alerte. Ce coup de fouet est également soutenu par la production d’hormones et neurotransmetteurs comme le cortisol, la dopamine ou l’adrénaline.

 

 

 

Une fois que la crise est passée, que la situation est contrôlée, notre organisme appuie sur le frein, pour activer le système nerveux parasympathique et revenir à l’équilibre. Le rythme cardiaque et la fonction cérébrale ralentissent, les autres processus physiologiques reprennent.

C’est une phase de récupération de l’énergie dépensée dans la phase précédente. Cela se fait par la production d’hormones et neurotransmetteurs comme la sérotonine (l’hormone du bonheur).

D’un point de vue biologique, les glandes surrénales jouent un rôle de premier plan dans la production et la régulation des hormones.

Tant que la phase de récupération est suffisante pour permettre au système nerveux de retrouver l’équilibre, nous pouvons continuer à faire face à des nouvelles situations d’adaptation et de stress.

Les problèmes commencent quand le déséquilibre s’installe, quand le stress devient chronique, avec des conséquences de plus en plus graves sur notre santé.

Quels sont les différents stades de l’épuisement ?

Quand notre capacité d’adaptation est en déséquilibre, nous pouvons identifier trois stades physiologiques successifs :

Le premier stade est le surmenage (ou résistance nerveuse) qui commence quand les éléments stressant se multiplient et durent dans le temps.

Le corps réagit en ralentissant tout ce qui est jugé comme moins essentiel à la survie.

On se sent fatigué ; le système sympathique est sur-stimulé, et provoque des tensions et de l’anxiété ; nos glandes surrénales tournent  au maximum pour fournir de l’énergie via la production de cortisol.

Le prix à payer pour ce « shoot » continu d’énergie est l’affaiblissement du circuit de récupération, avec moins de sérotonine et de Gaba produits, et donc une difficulté à se reposer malgré la fatigue.

Le deuxième stade est la fatigue extrême, qui intervient quand les glandes surrénales, à force de compenser la surcharge d’adaptation, commence à ne plus fonctionner correctement. La production de cortisol, d’adrénaline et dopamine diminue, avec une baisse générale des performances et un manque de motivation. Les tensions et les crispations corporelles s’intensifient, l’anxiété augmente, le sommeil est de plus en plus perturbé.

Le troisième et dernier stade est l’épuisement provoquant un effondrement généralisé. À ce stade, on n’a pratiquement plus d’énergie, le moindre effort devient une montagne à surmonter, les réactions émotives sont disproportionnées, l’anxiété est constante, et les capacités Cognitives fortement impactées.

Dans cette situation, le plus important est de récupérer de l’énergie.

Quels sont les signes de l’épuisement ?

Il s’agit tout d’abord d’un processus, lent et silencieux, qui corrompt le fonctionnement de vos 3 moteurs (tête – cœur – corps).

Au niveau cognitif (votre tête) :

Surchargé, surmené, vous perdez doucement vos pleines capacités mentales et particulièrement vos facultés de concentration. Vos pensées poursuivent le flux continu et habituel, mais leurs classements, leurs reports, leurs traitements deviennent insurmontables.

Provoquant l’effet d’un entonnoir inversé, celles-ci vous inondent, se confondent et vous plongent progressivement dans une position d’observateur. Cauchemar, brouillard, un sentiment de détachement de votre environnement s’installe comme un voile sur le monde réel. Votre mémoire s’altère également.

Ce cheminement diminue pas à pas votre niveau de confiance, pour instaurer un mécanisme de procrastination, renforçant par lui-même une perte d’estime de vous et votre capacité à reprendre le contrôle de ce qui se passe.

Vous restez néanmoins bien conscient de votre expérience de détachement tout en étant dans l’impossibilité d’exprimer vos ressentis. Cette étape cristallise alors votre isolement, mis en place par un sentiment de honte et d’échec. La demande de soutien apparaît comme une solution impossible.

Au niveau émotionnel (votre cœur) :

Vous entrez dans une période de perturbations où, quotidiennement, votre ascenseur émotionnel oscille entre colère, peur, tristesse et honte, en arborant des dégradés variés que vous n’aviez encore jamais explorés!

Colère : agacé, tendu, irrité, excédé, exaspéré, énervé, fâché, nerveux, susceptible, impuissant

Peur : diminué, vulnérable, terrifié, hésitant, angoissé, doute

Tristesse : découragé, déprimé, désespéré, éteint, abattu, anéanti, éteint, vidé, seul, perdu, résigné, en détresse

Honte : découragé, affaibli, humilié, découragé

Au niveau conatif (votre corps, vos actions):

Le déséquilibre physiologique perturbe l’ensemble de votre organisme. Outre la fatigue profonde que vous ressentez, anéantissant l’ensemble de vos actions, des maux organiques s’installent. Troubles musculaires, articulaires, digestifs et respiratoires peuvent apparaître, et c’est la baisse de votre système immunitaire qui bouleverse votre quotidien.

L’épuisement est un désalignement total, physiologique, une réponse d’alerte à ce que vous subissez.

 

Comment prévenir, comment agir?       

On peut continuer à se dire que, diriger une entreprise, ne laisse aucun répit, comme une fatalité subie.

Bien souvent c’est ce que l’égo nous raconte. Il refuse d’accepter, que c’est en renonçant parfois à la résistance et en acceptant une certaine vulnérabilité, que vous vous permettez justement d’ouvrir les possibles et d’éviter les effets néfastes de cette croyance que l’on retrouve chez les Dirigeants qui ont fait un burn out.

Faut-il encore rappeler que la santé de l’entreprise est directement corrélée avec celle du Dirigeant?

Penser votre santé, c’est penser votre équilibre énergétique, comme la gestion de votre budget/trésorerie de votre société, pour lesquels vous avez un regard si attentif.

Apprenez à devenir autonome et responsable de cette gestion.

Pour cela, Shem’s, Centre de prévention de l’épuisement, vous accompagne grâce à une équipe pluridisciplinaire issue de la recherche, des sciences et de la santé, coachs et thérapeutes, avec:

      • du Coaching
      • du Codéveloppement
      • des Formations
      • des Ateliers
      • et bientôt des Séjours

participant à ces pauses nécessaires et fondamentales.

 

https://shems-nantes.com/formations/coaching-de-dirigeants/

https://shems-nantes.com/formations/groupe-de-co-developpement/

https://shems-nantes.com/formations/preserver-le-capital-humain-en-periode-de-transition-et-impulser-une-dynamique-nouvelle/

 

et pour poursuivre la lecture…

https://www.capital.fr/votre-carriere/les-chefs-dentreprise-ces-oublies-de-la-medecine-du-travail-1351914

 

 

 

 

 

 

Les aidants au cœur de la RSE

11 millions* c’est l’estimation du nombre de personnes en France qui apportent de l’aide à un proche en perte d’autonomie.

A l’occasion de nos vœux de début d’année, toute l’équipe de Shem’s avait tenu à porter une attention particulière pour les soignants très mobilisés depuis 2 ans ainsi qu’aux aidants.

La crise sanitaire a en effet accru la charge des aidants familiaux dans leur rôle auprès de leurs proches (réduction des dispositifs de prise en charge des aidés, nécessité de faire de la place dans les hôpitaux alors surchargés, réquisition des infirmières libérales …).

A la lecture de l’avis de la Plateforme RSE « Engagement des entreprises pour leurs salariés aidants » de février 2022, nous ne pouvons que renforcer notre mobilisation face aux enjeux tant pour la société que pour les entreprises :

  • plus de 50% des aidants sont salariés
  • 26% seulement ont informé leur employeur de leur situation
  • 3/4 des aidants y consacrent plus de 2 heures par semaine et plus d’1 sur 6 consacre plus de 20 heures par semaine pour aider son ou ses proches
  • 54% des salariés aidants se disent épuisés, 49% se disent stressés (pour 39% des autres salariés)

Ce rapport qui se conclu par 24 recommandations, met en évidence la notion de « salariance », à savoir, le fait de cumuler une activité salariée et d’aider un ou plusieurs proches. Une notion encore jugée taboue en entreprise, du fait parfois que ces salariés eux-mêmes peuvent ne pas se reconnaître en tant que tel (« déficit d’auto-reconnaissance »), le cacher par crainte de l’impact sur leur emploi ou leur possibilité d’évolution professionnelle, ou encore par pudeur, tant la situation frôle la sphère privée, celle de l’intime.

Selon l’OCIRP, les salariés proches-aidants se répartissent en 4 types :

Typologie aidants

Se pose pleinement ici la problématique d’équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle mais aussi celle de l’égalité entre les femmes et les hommes (2/3 aidants familiaux de personnes âgées dépendantes sont des femmes), de non discrimination ou encore de QVT.

Autant d’enjeux RSE mais également de santé au travail et plus largement de santé publique.

Les impacts sur la santé son en effet mis en évidence :

  • charge mentale accrue qui vient s’ajouter à celle observée par les salariés parents, particulièrement les femmes
  • disparition du temps pour soi, avec les conséquences sur la santé mentale, baisse de la qualité de vie pour favoriser le rôle aidant
  • « cycle de l’aidance »* qui va du choc socio-psychologique initial, au fardeau du quotidien marqué par une difficile conciliation des temps sociaux et enfin au besoin d’accompagnement socio-organisationnel de moyen et long terme.

Cette charge mentale accrue a de nombreuses répercussions sur la santé des salariés : épuisement moral, troubles du sommeil, troubles alimentaires … (*citations issues des travaux de la chaire IPAG « Entreprise inclusive »).

Notre centre est régulièrement sollicité pour animer ou coordonner des journées ou actions QVT. Pour y répondre, nous nous centrons prioritairement sur la question de la vulnérabilité en entreprise. Faisant ainsi écho tant aux recommandations de la Plateforme RSE, qu’aux problématiques soulevées, aux besoins des aidants ou encore en adéquation avec les priorités fixées par la stratégie nationale « Agir pour les aidants 2020-2022 ».

La prévention de l’épuisement est au cœur des actions de Shem’s, parmi les recommandations de la Plateforme RSE figure celle-ci :

« Prévenir l’épuisement des salariés-aidants, proposer des diagnostic santé, développer des solutions de répit et des réseaux de pairs pour lutter contre l’épuisement ».

C’est le sens de notre mission d’acteur de prévention :

prévention éducation à la santé

prévention du risque de rupture ou de désinsertion professionnelle

sécurisation des parcours des salariés

*(Sources données chiffrées Ocirp Vivavoice, Malakoff Humanis)

⇒ Pour aller plus loin :

https://www.strategie.gouv.fr/publications/engagement-entreprises-leurs-salaries-aidants

https://ocirp.fr/actualites/etude-ocirpviavoice-salaries-aidants-et-dialogue-social

https://www.ipag.edu/actualites/encourager-les-entreprises-sengager-en-faveur-des-salaries-aidants

https://solidarites-sante.gouv.fr/affaires-sociales/autonomie/article/agir-pour-les-aidants

Absentéisme : prévenir le risque de rupture professionnelle

Temps de lecture : 10 mn

Janvier, le mois des bilans.

QVT/RSE, baromètre interne, rapport d’activité, bilan social … Janvier 2022On s’arrête. Un instant.

Pour se retourner sur 2021. Une année qui s’est révélée peut-être à nouveau imprévisible, inattendue. Y étions-nous mieux préparés qu’à la précédente ?

Qui dit « bilan », dit le plus souvent « chiffres », et dans certains cas, en se penchant sur les statistiques, on peut éprouver un vertige : on s’épouvante, on s’inquiète, on se questionne, ou encore on se félicite … Faire le point sur les données « absentéisme », indicateurs clefs pour les directions, les parties prenantes, les investisseurs, les partenaires, les certificateurs, constitue aujourd’hui un exercice obligatoire. Derrière les chiffres, vérifiés plutôt deux fois qu’une s’ils paraissent vraiment alarmants, se cachent des réalités d’entreprise différentes, s’amorcent des débats, obligent à des comparaisons … et génèrent des attentes.

Derrière les chiffres donc, des questions : « Oui mais les accidents du travail, c’est pas de chance, on s’améliore côté sécurité avec l’investissement exceptionnel en formation. Notre taux est bon, et cette année, noyé dans la masse de l’indicateur global absentéisme, on est mauvais ! Il faudrait peut être l’isoler » ?

Les chiffres, nous leur faisons dire ce que nous voulons, tout est question de présentation, ils servent à communiquer des résultats autant que des intentions.

Par exemple le coût réel d’un salarié absent, pourquoi le calculer ?

La protection sociale, obligatoire et complémentaire, intervient, c’est à cela que servent les assurances ! Et bien quand on creuse, ça se complique … Le coût des absences est certes supporté par la collectivité nationale et les organismes de prévoyance mais également directement par l’entreprise.

Ainsi, calculer le coût réel d’une absence suppose d’additionner les coûts directs (coût salarial lié au maintien de salaire) et les coûts indirects (coût de remplacement, de formation, d’intégration, frais de recrutement, temps de travail lié à la gestion administrative & paie, augmentation de la charge de travail des autres collaborateurs, voire temps de réorganisation du service).

Impact économique direct mais aussi indirect avec un risque de déséquilibre des contrats collectifs mutuelle et prévoyance, car lorsque les absences sont nombreuses et longues, l’entreprise « coûte plus cher » à son assureur (prestations servies) qu’elle ne lui « rapporte » (cotisations encaissées), pointe alors la menace de révision des contrats, voire de leur résiliation …

Le coût moyen annuel de l’absentéisme au travail en France est estimé à 25 milliards d’euros, soit environ 3 500 euros annuels par salarié ou environ 7% de la masse salariale. (1)

Derrière les chiffres, d’autres débats : « Et puis, est-ce qu’on doit inclure les arrêts maternité et les congés parentaux, parce que là, c’est différent, non ? C’est dans l’ordre naturel des choses. On n’est plus dans la QVT  » ?

Vraiment ? Vie professionnelle et vie personnelle sont-elles étanches ? Certaines études montrent une forte corrélation entre le taux d’absence pour maternité et les périodes de restructuration de l’entreprise. Réorganisation, fusion, menace de plans sociaux … lorsque l’avenir professionnel se remplit soudain d’inquiétudes, du spectre potentiel du chômage, c’est dans la sphère privée que peut s’exprimer l’envie de réalisation personnelle, de création, de stabilité et d’espoir.

En 2020, le taux moyen d’absentéisme a progressé, il est même en nette augmentation alors qu’il s’était stabilisé entre 2018 et 2019, de même que le nombre de jours moyen d’absence par salarié (2) :

En moyenne 2020 2019 2018
Taux d’absentéisme 6,87 % 5,11 % 5,10 %
Jours d’absence par salarié 25,1 18,7 18,6
L’état de santé reste la première cause d’absentéisme, viennent ensuite les facteurs professionnels. 
En outre, les études (2) montrent que plus l’absence dure, plus les facteurs professionnels sont en cause. 
Ainsi le facteur « épuisement professionnel burn-out » passe en troisième position des absences de plus de 3 mois en 2020.

L’absentéisme : Fléau ? Défi ? Opportunité ?

Tout est question de posture.

Se considère-t-on victime : « Avec tout ce que l’on a fait cette année pour les salariés, je ne comprends pas ! On a même réussi à augmenter les salaires de 1,5 % avec un coup de pouce à 2 % pour les rémunérations les plus basses ! », « Avec la pandémie et le télétravail, c’était à prévoir ! Tout le monde est déboussolé et démotivé  » ? … ou co-responsable ? « Les indicateurs sont au rouge, il faut que l’on se penche sérieusement sur la question, analyser les dysfonctionnements, identifier les leviers, proposer un plan d’action qui tient la route ».

L’absentéisme nous questionne, nous coûte, nous irrite, nous challenge, nous décourage peut-être. Tous : directions, managers, salariés, fonction RH, responsables QVT/RSE, préventeurs internes, partenaires sociaux, conseils et experts externes. Comprendre, trouver les causes (au-delà de l’absentéisme incompressible lié notamment aux épidémies, lequel représente environ 1/3 du taux complet (3)). Imaginer des solutions, partager les bonnes pratiques de prévention.

Autant de défis, tant la problématique est complexe, multifactorielle et les voies d’exploration diverses. Autant d’opportunités de collaborer en associant l’intelligence collective !

Les directions d’entreprise et partenaires sociaux ne font-ils pas de leur mieux pour prioriser les investissements en prévention/sécurité, négocier des budgets pour améliorer le bien-être au travail, former les managers, donner ou tenter de redonner du sens, proposer des espaces de discussion, favoriser le dialogue social, améliorer les organisations, sécuriser les parcours professionnels, communiquer les perspectives, clarifier la stratégie, associer les collaborateurs aux décisions et aux projets, … ?

Quel dirigeant, quel comité de direction ne s’interroge pas aujourd’hui sur le sujet tant les études sont nombreuses, la littérature managériale prolixe, tant la pression sociale est forte également ? Les nouvelles générations de collaborateurs sont plus sensibles que leurs aînés à une marque employeur forte, éthique, socialement responsable et engagée pour tendre vers un modèle vertueux. L’attractivité* des entreprises, les enjeux en terme de recrutement et de fidélisation, sont de plus en plus dépendants d’une communication externe en cohérence avec la politique interne et les pratiques de management des ressources humaines. *(-43 %, c’est le taux de diminution du coût de recrutement avec une marque employeur forte) (4).

La pression sociale pèse également sur chacun d’entre nous en tant que personne, amplifiant nos attentes vis-à-vis du travail, favorisant les potentielles pertes de sens et les risques de burn-out ; autant de conséquences de « promesses » non tenues. 

Quand le travail prend une place qui n’est pas la sienne, trop d’espace ou plus du tout. Quand chacun est encouragé à chercher l’épanouissement personnel, la réalisation de soi, le bien-être, l’autonomie, l’expression de son potentiel, dans une sphère dont ce n’est pas la première vocation. Et que nos aspirations ou nos valeurs se heurtent à des contraintes vécues comme des obstacles : organisationnels, managériaux, familiaux, psychiques. Jouant avec nos limites personnelles, ébranlant jour après jour l’équilibre fragile entre exigences du travail et ressources physiques, psychologiques ou encore sociales, ou le rompant brutalement.

Alors, qu’est-ce qui cloche ? Sur quoi peut-on agir pour arrêter la courbe ascendante de l’absentéisme, l’inflation des dépenses de santé (+ 2,9 % de progression annuelle des dépenses de santé du régime général sur les quatre dernières années, (5)), le nombre de salariés en hyper-stress (24 %, (6)), et le taux de désengagement (45% des salariés souhaitent changer de poste et/ou d’entreprise, (2)).

Quels sont les remèdes ? Pluriels, dépendants des organisations, des cultures managériales, des conditions de travail, de la politique sociale, de la force ou de la faiblesse des liens sociaux au sein des collectifs, et de chaque salarié.e aussi quand l’histoire personnelle percute le parcours professionnel ou inversement, faisant vaciller l’équilibre, entraînant des phénomènes de rupture, d’épuisement, d’usure ou de démotivation.

Quel regard portons-nous sur les personnes fragilisées, les salariés malades, les collègues absents ?

Les difficultés de certain.es à envisager la reprise, le poids du jugement des autres, la culpabilité, le sentiment d’inutilité parfois, l’isolement aussi. « L’absence engendre l’absence », les chiffres prouvent combien une reprise non accompagnée est source de rechute et de nouvel arrêt (19 % des salariés en 2019, 46 % pour les absences supérieures à 3 mois). Au-delà des impacts, économique et de performance, les absences ont des conséquences sur l’ensemble du service par un effet « contagion ». Ainsi, « dans les équipes touchées par des absences régulières, deux fois plus de salariés se sont absentés – ou y ont pensé – que dans les équipes sans absents réguliers » (2).

Quel regard portons-nous sur nous-mêmes ?

On peut également être absent à soi-même, se négliger, s’imposer des charges et des objectifs que nul autre que soi n’exige, y compris le patron, y compris le chef, y compris les pairs. Basculer dans ce que l’on nomme le « présentéisme » qui ne se réduit pas à « faire semblant de travailler » mais qui peut révéler une véritable maladie du travail, souvent difficile à décrypter tant il recouvre une réalité complexe, et dont le coût est évalué entre 0,42 % et 0,54 % de la masse salariale (7).

Le présentéisme se définit comme « le comportement d’un travailleur qui se présente au travail malgré des problèmes de santé physiques et/ou psychiques nécessitant de s’absenter » (Gosselin et Lauzier). On associe également à cette notion les « comportements de surinvestissement et de présence au travail au-delà des besoins réels de l’entreprise, alors que la personne n’est pas en état ou même motivée pour être pleinement productive ». Cela constitue par ailleurs un signe précurseur avant un absentéisme plus ou moins volontaire.

D’où viennent ces schémas de comportement ? Des habitudes, des injonctions que la personne ne questionne pas tant elles font partie d’elle-même ? Des conditionnements, des valeurs, de l’éducation, des croyances, de la peur ? Se mentir à soi-même, se dire que l’on va tenir « quoi qu’il en coûte » …

L’entreprise n’y est pas pour grand-chose, si ce n’est de les amplifier parfois par un style de management brutal, générateur d’insécurité, par son rythme, ses exigences, ses propres habitudes et modèle de fonctionnement, le déni de sa dimension humaine. Comme une chambre d’écho, un révélateur, un catalyseur, un oubli collectif que chaque personne est d’abord responsable d’elle-même, de sa santé, de la préservation de sa vitalité mais que chacun se doit aussi de veiller et d’alerter sur les dérives organisationnelles ou managériales.

A quel moment un.e salarié.e devient-il.elle une machine, un robot, qui n’écoute plus ses propres signaux d’alerte, son propre corps ? Ne voyant pas monter en il.elle les trois dimensions concourant au burn-out :

fatigue émotionnelle importante et grandissante caractérisée par le sentiment d’être drainé au contact de l’autre,

dépersonnalisation qui renvoie à une vision négative, à un détachement, un éloignement vis-à-vis des autres individus,

manque d’accomplissement personnel, en référence à une évaluation négative de soi et de ses compétences dans le travail.

Quand comprend-on que l’on a été trop loin, et que malgré un arrêt de travail de plus de 3 mois, pour se soigner, se reposer, faire le point, recharger les batteries, on n’arrive pas à  » y retourner  » ? Que l’on craint d’être sanctionné.e (inaptitude, invalidité, licenciement, RQTH …), de devoir faire le deuil de son entreprise voire de son métier, de ne jamais pouvoir reprendre le dessus sans une aide que l’on n’ose pas toujours demander ?

Les solutions à l’absentéisme, dépendent aussi de la personne individuellement, de son respect de soi, de son engagement envers elle-même, envers ses proches, envers le collectif de travail, collègues ou équipes. La responsabilité d’assumer de se remettre en question quand le « compteur s’affole », de s’observer pour repérer le moment l’équilibre interne est menacé, d’accepter sa propre vulnérabilité, d’alerter, de mettre en œuvre ou de solliciter les moyens pour y remédier.

La responsabilité collective, celle des directions, des managers, des préventeurs, des services de santé au travail, est de diagnostiquer, reconnaître, sensibiliser, former, accompagner, rendre autonome. Et, de veiller individuellement et collectivement à cet équilibre, pour la performance de l’entreprise certes, pour son image bien sûr, pour son climat social évidemment, mais aussi pour prouver par des actes concrets qu’elle est garante de la préservation de chaque composante de son capital humain.

Au total, quel rôle voulons nous jouer ?

Celui de spectateurs passifs de marginalisation progressive ou celui d’acteurs du retour et du maintien en emploi ? Exclure ou inclure ? Désengagés ou engagés ?

Nous avons toujours le choix : rester dans la fatalité et laisser opérer une dynamique vicieuse ou mettre en place une dynamique vertueuse, en nous mobilisant, car « plus l’entreprise met en place des actions pour éviter une absence, plus le salarié se mobilisera à son tour en développant des initiatives personnelles pour améliorer sa santé et son bien-être au travail ». (2)

Janvier, le mois des résolutions.

Quelles sont les vôtres à l’aube de 2022, pour vous-même et pour votre entreprise ? Quels sont les engagements que vous prendrez ? Les vrais, ceux qui viennent du fond, ceux qui tiennent la route, qui résonnent parce qu’ils ont du sens et que vous ne pouvez pas (vous) mentir car leur réussite est à cette condition.

Pour que fin 2022, à l’heure des bilans, un sentiment de fierté et de satisfaction soit la cerise sur votre rapport d’activité ?

Parce qu’après ces deux dernières années hors norme, tant de changements et de remises en question nous ont tous.tes traversé.es, éprouvé.es, et révélé.es sans doute aussi. Nous trouvant prêt.es à innover, plus déterminé.es que jamais à construire, à transmettre, à nos équipes, nos collaborateurs, nos managers, nos associés et à nos enfants, des engagements renouvelés, au service d’une vie meilleure, d’une société de progrès, maillées d’entreprises socialement engagées, animé.es par des valeurs de respect, d’entraide, de solidarité, de cohérence et d’intégrité dans la pleine conscience de nos responsabilités individuelles et collectives au service de l’humain.

En ce début de nouvelle année, mon engagement personnel se concrétise dans la joie de créer, à travers :
une naissance, celle de mon activité indépendante, « Chemins de Traverse, créer pour se réparer soi-même », dédiée à l’accompagnement du retour et du maintien en emploi,
et une adoption, par ma nouvelle famille professionnelle, celle de Shem’s, car nous nous sommes mutuellement choisis, comme il se doit.

Au sein du collectif Shem’s nous n’avons pas la science infuse. Nous cherchons, nous innovons, nous développons, nous ne savons pas mieux que vous ou par avance quelles seront vos solutions, nous les construisons ensemble en mettant à votre service nos compétences d’acteurs de prévention. Mais nous avons osé, nous avons capitalisé, à travers chaque entreprise et personne guidées. Toutes nous ont permis d’enrichir nos pratiques professionnelles, d’identifier de nouvelles pistes d’action, de développer de nouveaux savoir-faire, de conforter notre approche holistique de la santé, dans une logique de transmission favorisant l’évolution et l’autonomie de nos clients.

Chez Shem’s, notre résolution pour cette nouvelle année est de continuer à vous accompagner – particuliers, salariés, managers, dirigeants – avec des convictions partagées par une équipe d’intervenants passionnés, experts, soudés, fiers d’œuvrer en adéquation avec les valeurs fondatrices de leur Entreprise Solidaire d’Utilité Sociale, et ainsi de poursuivre sa mission de préservation du capital humain en la partageant avec vous.

Parce que nous avons écouté vos préoccupations en tant que dirigeant ou fonction RH, parmi lesquels figurent au « top 10 » (7) :

assistance psychologique gestion de l’absentéisme et du présentéisme
accompagnement aux changements amélioration du climat social dans l’entreprise
conciliation vie professionnelle et vie personnelle sensibilisation aux risques psychosociaux et à la qualité de vie au travail
relation avec le manager de proximité coaching sportif / nutrition
gestion des situations de crise problématique d’ergonomie et de TMS

Pour aller plus loin …

  • Vous souhaitez réaliser un bilan individuel des signes d’épuisement et/ou faire un diagnostic collectif de votre entreprisecontactez l’équipe de Shem’s.
  • Vous souhaitez accompagner le retour au travail de salarié(s) fragilisés pour raison de santé, je suis à votre disposition pour co-construire un dispositif sur mesure.
  • Vous n’êtes pas encore abonné(e) à la newsletter de Shem’s, c’est par ici pour recevoir chaque mois des articles de fond en lien avec la prévention de l’épuisement.
Sources données chiffrées article "Absentéisme : Fléau ? Défi ? Opportunité ?" :

(1) Prévia

(2) Baromètre de l’absentéisme et de l’engagement 2020 Ayming-AG2R La Mondiale

(3) Étude Think Tank Institut Sapiens 2018

(4) Étude Link Human 2019 sur les coûts de recrutement

(5) CNAM période 2018-2020

(6) Étude Cabinet Stimulus période 2013-2017

(7) Livre blanc QVT Gerep / étude Midori Consulting

Comment mettre en place de nouvelles routines pour éviter l’épuisement ?

Introduction

Savez-vous que nous regardons notre smartphone en moyenne 221 fois par jour ?

Souvent, c’est de manière inconsciente que nous allons le regarder. Et bien justement, on appelle routine une habitude d’agir ou de penser devenue mécanique.

On parle d’épuisement quand les dépenses d’énergie (contraintes) sont supérieures aux gains d’énergie (ressources) et ce, dans la durée. L’équilibre est rompu, il se créé alors ce que l’on appelle un déficit chronique.

Epuisement : equilibre romp

Nous sommes comme une centrale énergétique et il peut arriver que nous allions jusqu’à vider toute notre énergie, un peu comme un téléphone qui n’a plus du tout de batterie. Dans ce cas là, c’est l’épuisement, le burnout.

Alors comment faire quand nos routines nous amènent à l’épuisement ? Quels sont les leviers pour en sortir et en créer de nouvelles, plus respectueuses pour soi ?

1/ Les dysfonctionnements en terme de routines qui amènent à l’épuisement

Nous allons ici évoquer 2 dysfonctionnements observés :

  • L’absence de routine
  • Le maintien en automatique d’un rythme qui ne correspond plus

L’absence de routine

C’est le fait de prendre ce qui vient, à la volée. Ce sont les urgences qui créent l’agenda, qui dessinent les journées, le quotidien. A aucun moment on retrouve des temps précis pour avancer sur des dossiers de fonds dans ses missions professionnelles par exemple. C’est l’extérieur qui crée le mouvement et vient bouleverser le rythme de la personne. Et comme c’est habituel, on ne s’en rend même pas compte, c’est normal.

Une routine permet de donner un cadre, un cap sur lequel s’appuyer. Ici le cadre est inexistant. Il y a ainsi moins de limites dans les horaires de travail, ou les e-mails envoyés le soir à 22H. A quel moment on s’arrête, on dit stop, à quel moment on fait telle ou telle activité ? C’est flou et c’est ce qui contribue à l’épuisement.

Le maintien en automatique d’un rythme qui ne correspond plus

On pourrait parler du mode « robot » ou « pilote automatique ». Il y a bien un rythme mis en place. Sauf que ce rythme là ne correspond plus à la personne. Les dépenses d’énergie sont supérieures aux gains d’énergie.

C’est également l’absence de S.T.O.P : Spécial Temps d’Observation Personnel. Il s’agit de la connexion à soi-même qui est perdue. Quelle est ma météo du jour ? Comment je me sens dans mon coeur (mes émotions), dans ma tête et dans mon corps ? Ces éléments là ne font pas partie des habitudes mises en place par la personne.

Et pourtant, vous pouvez accéder au mode « manuel » et reprendre les commandes. C’est quand j’accueille mes émotions que je vais pouvoir contacter mes besoins. Si je prends un temps d’observation et que j’identifie que je me sens fatigué(e), je m’apercevrai plus facilement que j’ai besoin de repos. Et je trouverai alors les stratégies pour nourrir ce besoin de repos (temps pour une sieste, dormir plus longtemps, faire un spa ..).

Maxence Walbrou, coach/facilitateur explique la vision d’alignement tête/coeur/corps dans cette illustration :

Pour voir le blog Bloculus

2/ Comment changer une habitude existante pour préserver son énergie vitale ?

Mettre en balance les bénéfices et les inconvénients du comportement actuel

Bénéfices et inconvénients

Dans cette idée de changer une habitude, il est important de comprendre que nous avons à la fois des bénéfices (ou avantages) et également des inconvénients vis-à-vis de notre fonctionnement actuel. Il est alors indispensable de les mettre en balance.

Les bénéfices nous permettent de comprendre le « pourquoi » nous agissons ainsi, afin de repérer ensuite le besoin qui se cache derrière. Les inconvénients, eux, sont ce qui va amener à changer, ce qui n’est pas aligné, en dissonance avec nos valeurs.

L’objectif  est de trouver ce qui va satisfaire les besoins et les valeurs en gardant les avantages, sans les inconvénients.

A titre d’exemple : Anthony est cadre dans une entreprise informatique/télécom. Il est marié avec Sarah et ils n’ont pas encore d’enfant.

Anthony ne limite pas son temps de travail, notamment le soir où il peut travailler au bureau jusqu’à 20H30/21H au lieu de 18H. Il ramène également des dossiers sur lesquels il travaille en moyenne 5H dans le weekend à son domicile.

Il commence à avoir des signes d’alerte : il a mal au dos et au ventre, fait des erreurs qu’il ne faisait pas auparavant, a des difficultés à se concentrer et de plus en plus de mal à communiquer avec ses collègues et ses proches.

Pour aller plus loin, nous pouvons réfléchir aux bénéfices propres et aux bénéfices liés à l’évitement qui maintiennent Anthony dans cette situation. Puis s’attacher à la compréhension des inconvénients associés.

Les bénéfices propres

On pourrait alors faire l’hypothèse que les comportements d’Anthony lui permettent :

  • De nourrir un besoin de reconnaissance du travail vis-à-vis de son manager. Il fait beaucoup d’heures et cela se voit.
  • Un gain financier avec les heures supplémentaires réalisées
  • De nourrir son besoin de perfectionnisme, il va plus loin dans le détail

Les bénéfices liés à l’évitement

On pourrait aussi imaginer des bénéfices qui lui permettraient :

  • D’éviter le contact avec sa femme
  • D’éviter de se confronter à l’ennui/le vide, ou à des responsabilités
  • D’éviter de donner de la place à des pensées qui nécessitent de s’occuper d’activités rébarbatives ou non intéressantes … 

Les bénéfices permettent un éclairage sur les besoins d’Anthony. Il est important de les comprendre et de les hiérarchiser selon ses priorités.

Pour autant, les comportements qu’il adopte peuvent être modifiés, tout en répondant aux besoins, par un comportement plus protecteur et préservant sa santé.

Les inconvénients

Les inconvénients de ce fonctionnement là pour Anthony sont :

  • L’absence de respect de son rythme biologique et donc le manque d’écoute de ses besoins primaires : sommeil, alimentation, sexualité, vie sociale ..
  • L’absence de temps pour régler ses conflits en lien avec le couple par exemple
  • La perte d’habitude d’être en lien avec les autres (éloignement)
  • La perte de souplesse émotionnelle et comportementale : à force de délaisser certains aspects de sa vie, il perd sa capacité d’adaptation. Pourtant, l’adaptation est la compétence la plus importante chez l’homme (capacité à changer en lien avec son environnement et les autres).
  • La perte de la notion d’équilibre dans les différents domaines de sa vie (relation à soi, corps/santé, talents, couple, famille, professionnel, matériel, spirituel …).

Ainsi, on observe le maintien d’un « équilibre malsain », bien que la personne y trouve son compte. La question est de comment respecter ses besoins tout en étant connecté à ses valeurs.

Définir ses nouvelles routines, quelles sont les clés vers le changement ?

Pour  mettre en place de nouvelles routines et comportements, il est indispensable de prendre conscience du déséquilibre actuel.

Pour favoriser la motivation au changement, les 2 ingrédients sont la conscience et la confiance.

Conscience/confiance

Le premier pas est de bien prendre conscience de tous les éléments qui jouent dans la balance. Cela fait appel à notre capacité d’auto-observation, d’acceptation et de remise en question.

Anthony pourrait se dire: « C’est vrai que mon travail est important mais que cela ne doit pas mettre en péril ma santé et mon couple. »

Le deuxième pas est d’avoir confiance en soi, en sa capacité à changer. Cela fait appel à nos ressources internes et externes.

Anthony : « Je crois pouvoir changer de fonctionnement, je l’ai déjà fait dans le passé… »

s ‘appuyer sur une routine existante

Une fois la conscience et la confiance actionnées, une des techniques pour mettre en place une nouvelle routine est de s’appuyer sur une routine déjà existante. Sur cette routine-là, il y a ce que l’on appelle des déclencheurs naturels de la journée.

Exemple 1 : Je souhaite tous les matins mettre en place une nouvelle routine : celle de prendre 15 min pour moi, pour me détendre (yoga, lecture, écriture, méditation, musique..).

Tous les matins quand je me lève, j’ai forcément une habitude ancrée : aller aux toilettes ou boire un verre d’eau par exemple… Il s’agit donc d’identifier les déclencheurs naturels (toilettes, eau…) et de venir greffer la nouvelle routine à ce moment-là.

Ainsi, après avoir été aux toilettes, je peux prendre mon tapis de yoga et me mettre à faire ma séance. Je suis en train de créer ma nouvelle routine !

Exemple 2 : Je souhaite tous les soirs avoir du temps pour lire (20 min). J’identifie par exemple que tous les soirs après avoir rangé la table ou couché les enfants, je me brosse les dents.

J’ai donc mon déclencheur naturel. Je peux m’appuyer sur celui-ci et juste après avoir fait mon brossage de dent, je file m’installer dans le canapé pour lire mon livre du moment ou un magazine.

3/ Quel rôle peut jouer la mise en place d’une organisation personnelle pour faciliter un état d’équilibre durable ?

2 leviers à privilégier dans son organisation

Horloge

Une analyse poussée de son fonctionnement actuel

Au tout début, un auto-diagnostic  est indispensable. Chez Shem’s, il concerne la gestion actuelles des thématiques suivantes :

  • priorités
  • charge de travail
  • planification
  • énergie
  • concentration
  • communication interpersonnelle.

Cette 1ère étape d’état des lieux organisationnel permettra une réelle prise de conscience par la personne accompagnée.

Cet auto-diagnostic sera réalisé de nouveau à plusieurs reprises et permettra de suivre son évolution au fur et à mesure de l’accompagnement.

C’est ensuite en faisant une analyse poussée sur une semaine type de travail que vont ressortir par exemple :

  • Les voleurs de temps (ce qui me fait perdre du temps : réunions, notifications, absence de rangement informatique …)
  • Les activités identifiées qui prennent plus de temps mais qui n’apportent pas ou peu de valeur ajoutée

Ce levier est indispensable pour sortir d’un cercle vicieux/dysfonctionnel qui amène à l’épuisement et aller chercher un rythme et des nouvelles routines adaptées.

La gestion des priorités & la planification

Comment être efficace si je m’éparpille dans tous les sens ? Quelle est la différence entre « urgent » et « important » ? Si je ne le fais pas maintenant, qu’est-ce qui va se passer ?

Sans identification des priorités, la journée passe à vitesse grand V. On a l’impression que l’on fait une multitude d’activités et pourtant à la fin de la journée c’est l’insatisfaction qui domine. L’idée de rentrer à la maison sans avoir eu l’impression d’avancer sur des sujets importants est déprimant et épuisant. Un cocktail d’émotions qui n’en finit plus, de jours en jours !

Pour éviter que ses journées soient guidées par « les autres » ou les contraintes extérieures, il est important d’identifier pour chaque personne quelles sont ses priorités. Elles permettront ensuite d’accorder un temps précis dédié dans la semaine. C’est aussi ce qui permettra de garder son énergie pour des activités à haute valeur ajoutée.

La planification est la continuité de la priorisation. Planifier, c’est rendre possible les activités identifiées importantes et urgentes pour les faire vivre dans ma journée ! Si je ne planifie pas, il y a peu de chance que cela se passe vraiment. Et je vais continuer de m’essouffler et m’épuiser.

Pourtant, souvent, il suffit de 5 ou 10 min sur un sujet pour faire avancer un projet (appel ou envoi d’un e-mail pour confirmer un rendez-vous de lancement par exemple).

Concrètement, l’un des leviers les plus efficace est de mettre en place des blocs de temps (time blocking)  d’1H ou 2H dans son agenda sur des projets ou des dossiers en cours ou à préparer considérés comme importants.

Aussi, pour reprendre le « pilotage manuel » de ses journées, la planification de sa journée du lendemain est une pépite d’or. C’est une routine qui prend environ 5 à 10 min avant de quitter le bureau, quand elle est bien rodée, avec des outils dédiés.

Les bénéfices principaux :

  • Décharge mentale
  • Satisfaction du travail accompli
  • Energie préservée tout au long de la semaine

Partez enfin du bureau l’esprit libéré et le corps énergisé !

Pour aller plus loin sur la planification, vous pouvez aller voir l’article « Agenda et ToDoList, les clés d’une planification réussie » proposé par Marine GANDOUET, de l’équipe Shem’s.

Conclusion

Nos routines nous impactent fortement dans notre quotidien. En effet, ce sont leur aspect dysfonctionnel ou leur absence qui peuvent nous envoyer tout droit au pays du burnout.

Il est important de comprendre comment, individuellement, nous fonctionnons. Notre propre système est écologique; parfois si nous ne changeons pas, c’est parce qu’il y a des bénéfices secondaires à ne pas changer. La balance avantages/contraintes est donc très précieuse à étudier avant de chercher à mettre en place de nouvelles routines pour augmenter son énergie vitale.

La bonne nouvelle c’est qu’il existe un processus pour mettre en place de nouvelles routines et comportements tout en se respectant soi-même.

Quant à l’organisation, c’est une porte d’entrée vers soi. Un moyen de mieux comprendre notre fonctionnement actuel pour mieux l’optimiser. Analyser, prioriser, planifier, exécuter.

L’intention sera toujours de trouver ce qui est le mieux pour vous. Et vous permettre de passer du temps et consacrer de l’énergie pour ce qui compte le plus à vos yeux.

Pour aller plus loin …

Avion

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Nathalie, 48 ans, manager, 2 mois d’accompagnement pour des troubles digestifs.

Parce que les troubles digestifs sont courants, nous vous partageons l’expérience de Nathalie que nous avons accompagnée.

Une vie à 100 à l’heure

Nathalie, 48 ans, manager, en pleine évolution de carrière, est une femme très occupée. Mariée, 2 enfants, elle se lève tôt (avant 6h), se couche tard (après 23h) et n’a pas beaucoup de temps pour se poser et respirer.

Son travail l’oblige à des déplacements professionnels quotidiens, une disponibilité permanente avec des périodes d’astreinte 24/7.

C’est elle qui gère la maison, son mari étant souvent absent la semaine.

Le signal d’alarme de Nathalie a été ses douleurs digestives. Nathalie commençait à s’épuiser.

« Je ne sais plus quoi manger »

Nathalie souffrait de troubles digestifs depuis plus d’un an, qui l’handicapaient dans son quotidien.

  • « Je ne sais plus quoi manger »,
  • « Je ne prends plus plaisir à cuisiner »,
  • « J’ai mal au ventre tout le temps »,
  • « J’angoisse quand je mange à l’extérieur, je repère où sont les toilettes au cas où »,  sont les phrases qu’elle a citée lors de son premier RDV et qui traduisent une situation assez courante chez les personnes qui, en processus d’épuisement, deviennent de plus en plus perméable au stress.

« J’ai des spasmes au ventre après et entre les repas, des douleurs abdominales et des ballonnements, ainsi que des épisodes de diarrhée qui handicapent mon quotidien, manger au restaurant est une véritable angoisse ».

Nathalie était dans un véritable cercle vicieux, ses douleurs digestives entraînant du stress qui aggravaient ses troubles.

« C’est le jour et la nuit »

Après un bilan de vitalité fait en juillet, nous avons essayé de trouver la cause de ses soucis et mis en place un accompagnement de 2 mois.

« C’est le jour et la nuit. Je n’ai plus de douleurs, je n’ai pas eu d’épisode de diarrhée, j’ai même pu aller manger au restaurant sans stress. J’ai repris du plaisir à manger. ».

Des signaux d’un corps qui s’épuise

Nathalie est un bel exemple que les troubles digestifs ne sont pas une fatalité et qu’un accompagnement personnalisé est souvent nécessaire.

Elle a été accompagnée par Solenn PIN, naturopathe chez Shem’s. 

Le LINEQUARTZ ® en Prévention santé : Focus dépression saisonnière et fatigue chronique

Linequatez une nouvelle thérapie de prévention santé

Le LINEQUARTZ ® est une nouvelle approche de prévention santé, qui allie des principes actifs de médecines douces. L’automne et l’hiver, sont des saisons où 2 facteurs de risque se combinent, ouvrant la porte à la dépression saisonnière et une fatigue chronique : baisse de la lumière du soleil et hyperactivité des individus en fin d’année…

La dépression saisonnière et la fatigue chronique 

Il est important de savoir reconnaître la dépression saisonnière et la fatigue chronique qui souvent l’accompagne, afin de pouvoir agir pour en sortir rapidement.
La dépression saisonnière, ou blues de l’hiver, se caractérise par des symptômes dits « atypiques » puisqu’ils sont différents de ceux d’une dépression standard. Ainsi, elle commence souvent par une fatigue qui s’installe de façon chronique, la personne a davantage :

  • l’envie de manger (féculents et sucre) et de dormir.
  • une baisse d’énergie avec des symptômes cognitifs (culpabilité, dévalorisation, etc.)
  • une perte d’intérêt pour les activités antérieures peut également être présente.

Habituellement, les premiers signes de dépression saisonnière peuvent émerger  dès le mois d’août et ce, jusqu’au mois d’avril.

Lorsque ces symptômes affectent significativement les activités quotidiennes de la personne, au point de ne plus aller travailler par exemple, il est alors question de dépression saisonnière hivernale, qui touche environ 3 % de la population.

Si les symptômes sont plus modérés, il sera alors question de « déprime hivernale » ou de « blues de l’hiver », qui affecte environ 20 % de la population. Les femmes seraient plus touchées que les hommes.

La lumière constitue un traitement de premier choix pour prévenir l’installation de la fatigue chronique…et éviter la dépression hivernale.

L’exposition à la lumière naturelle et à la luminothérapie présentent l’avantage d’éviter les effets secondaires des médicaments.

La dépression saisonnière est plus connue sous le nom de TAS (trouble affectif saisonnier).

 Les principes actifs du LINEQUARTZ ® 

La luminothérapie

La lumière du soleil, notre premier appareil de luminothérapie 

La lumière du soleil, l’été, nous permet de fabriquer notre quota de vitamine D3 par photosynthèse; un processus bioénergétique qui permet aux plantes, à l’homme et à certaines bactéries de synthétiser de la matière organique en exploitant la lumière du soleil. En dehors de cette période d’été, la luminosité n’est plus suffisante pour que notre organisme fabrique le quota de Vitamine D3 dont nous avons besoin afin de maintenir notre équilibre santé.

Luminothérapie et dépression saisonnière ?

L’utilisation de la luminothérapie en psychiatrie clinique fit sa première apparition en 1984 pour soigner la dépression saisonnière. Cette découverte est faite par Norman E. Rosenthal et ses collègues du National Institute of Mental Health aux États-Unis.
Il a fallu attendre 2005, presque 20 ans, pour que l’évidente efficacité du traitement par la luminothérapie soit reconnue par les collèges et les associations professionnels de psychiatrie américaine, contre la dépression saisonnière et certains troubles du sommeil. Elle est alors devenue un dispositif médical qui utilise de très basses fréquences pour lutter contre la dépression saisonnière et l’insomnie, afin de rééquilibrer l’horloge biologique et favoriser la fabrication de la vitamine D3, à la place des rayons solaires d’été.
Les recherches montrent que le métabolisme de la mélatonine (hormone du sommeil) est déréglé chez les personnes souffrant de dépressions saisonnières…Chez ces individus, il est observé un taux de mélatonine particulièrement élevé durant le jour, ce qui explique la fatigue durant la journée. Stimuler le matin les cellules ganglionnaires de la rétine (photorécepteurs non-imageants) permet de bloquer la transformation de la sérotonine en mélatonine durant le jour, et en conséquence la sécrétion de la mélatonine par l’épiphyse(glande pinéale).
La luminothérapie  favorise une « reprogrammation » de l’horloge biologique en permettant une sécrétion normale de la mélatonine la nuit en fonction des phases du sommeil.

Source Web: www.normanrosenthal.com

La chromothérapie 

La chromathérapie, chromothérapie,  ou « cure des couleurs » sont les différents noms d’une méthode d’accompagnement utilisant des lumières colorées projetées sur le corps ou de façon localisée. Elle est à différencier de la Luminothérapie car elle se base sur des sources lumineuses moins puissantes, et colorées.

Chaque couleur provoque de façon constante sur un organisme vivant un effet biologique et psychique. La lumière colorée de faible intensité, à la différence de certaines photothérapies, favoriserait, par une stimulation physiologique, les réponses spontanées de l’organisme car nos céllules sont luminescentes(biophotons).

Un peu d’histoire!

Le physicien Isaac Newton découvrit, en 1665, que la lumière blanche était décomposable en 7 couleurs fondamentales. En effet, si l’on fait traverser un prisme triangulaire par une lumière blanche, on voit alors apparaitre distinctement ces 7 couleurs. Phénomène reproductible avec un quartz facetté.
Cette découverte a été mise en évidence par le Médecin danois Niels Ryberg Finsen (Prix Nobel de physiologie en 1903) pour sa découverte des vertus curatives de la lumière, et en particulier pour le traitement du lupus vulgaire.

Source Web: http://www.universalis.fr/encyclopedie/niels-ryberg-finsen/

La musicothérapie

Un peU d’histoire!

Dans les années 1940 et 1950, la musicothérapie fut utilisée sur les soldats convalescents pour tenter de soulager les traumatismes de la guerre : insomnies, dépressions post-combat, anxiété …Par la suite, des recherches approfondies ont été réalisées dans différents instituts, en France comme à l’étranger. Tels l’institut Karajan à Salzbourg qui étudie le pouvoir physiologique de la musique, ou encore l’ARATP (Association de Recherche et d’Application des Techniques Psychomusicales) de Paris. l’institut Émile Jaques-Dalcroze à Genève, créé en 1915.

En France, c’est un ingénieur du son, Jacques Jost, qui fait office de pionnier dès 1954 et pose l’hypothèse qu’on peut soigner avec la musique. Il s’appuie sur une base clinique avec l’aide du Laboratoire d’Encéphalographie de la Clinique des Maladies Mentales et de l’Encéphale, à la Faculté de Médecine de Paris. Il effectue des recherches sur les émotions et la musique. Il rencontre un directeur de Radio France et valide ses recherches à l’aide d’un programme d’écoutes musicales sur la radio. Pendant dix-huit ans, il a poursuivi l’étude et l’application des techniques psychomusicales en psychiatrie, en collaboration avec les docteurs Guilhot et Garnier. Il met en place un test de réceptivité musicale qui peut être utilisé avec des patients en séance de musicothérapie pour (Ce test est disponible au CIM) :

-Rétablir, maintenir, ou améliorer les capacités et les comportements sociaux,
-Stabiliser le mental et le physique d’une personne,
-Améliorer l’énergie, la concentration, la mémoire, le calme, la confiance, et la joie,

-Stimuler les travaux intellectuels,

Le premier congrès mondial de musicothérapie a eu lieu en France en 1974 à l’Hôpital de la Salpêtrière. Les études concernant l’action de la musique sur le corps sont donc récentes. Elles essaient de mettre en évidence que l’écoute de certaines musiques ont des répercussions physiologiques et psychologiques sur l’organisme, notamment au niveau cardio-vasculaire, respiratoire, musculaire et végétatif.

Pour aller plus loin

  • Des vidéos sur l’influence de la musique sur le cerveau humain du Professeur de psychologie cognitive et musicien Emmanuel Bigand, (chercheur en neurosciences cognitives à l’Université de Bourgogne) :
    https://youtu.be/AdE8xxSvJsM
    https://youtu.be/dAhXWlypSUc
    https://youtu.be/tK6_IcE1jRw
  • Le Docteur Alfred Tomatis : a travaillé sur l’ équilibre de la tension artérielle et les fonctions organiques par l’utilisation de la musique classique (Bach, Mozart, Vivaldi, Mendelssohn, Brahms, Etc. …)

Source Web: http://www.tomatis.com/fr/index.html

QuE fait la musique à votre corps et votre esprit?

Quand la musique atteint votre oreille, elle est convertie en signaux électriques qui se déplacent par le nerf auditif jusqu’au cerveau. Ici, le cortex auditif, ou la partie du cerveau responsable du traitement de son, prend le relais et stimule une gamme de réponses. La musique active effectivement de nombreuses régions du cerveau, y compris les zones responsables de la mémoire et des émotions. De nouvelles recherches montrent qu’elle active également les régions motrices qui gèrent les mouvements physiques. La musique peut aussi être une expérience sociale. Rejoindre les autres dans une activité commune comme le chant peut aider à bâtir des relations.

La musique a également la capacité d’aider à soulager l’anxiété avant les activités potentiellement stressantes. Le Journal of Advanced Nursing a réalisé un rapport sur l’impact de la musique sur des patients en chirurgie ambulatoire. Lors de l’étude, certains sujets ont été exposés à l’écoute de musique dans la zone d’attente préopératoire. Par la suite, ces mêmes sujets qui avaient été exposés à la musique avaient des niveaux d’anxiété beaucoup plus faibles que les autres.

LINEQUARTZ ®, une innovation au service de la prévention santé 

Le LINEQUARTZ ® vous offre la possibilité de créer une synergie entre ces thérapies douces, cette innovation « 3 en 1 » produit un effet plus intense et rapide dans le temps.   

  • Il stimule les centres énergétiques du corps humain  (les glandes endocrines) par l’envoi de spectres lumineux de couleurs dépourvues d’infrarouge.
  • La musique par ses ondes vibratoires agit sur le cerveau et les processus cognitifs.
  • L’utilisation de Quartz spécifique permet de formater les spectres lumineux afin de réactiver positivement le système immunitaire par une action non invasive sur certaine glandes endocrines (l’un des deux systèmes de régulation de l’organisme avec le système nerveux).

LINEQUARTZ ® peut être utilisé en complémentarité  de tous les soins médicaux et paramédicaux,  afin d’en potentialiser les effets.

Les Effets observés avec le LINEQUARTZ ® 

En agissant sur les mémoires cellulaires, il facilite la « déprogrammation » de certains réflexes émotionnels, puis favorise l’acquisition de nouveaux apprentissages, pour permettre les bénéfices suivants :

  • Détente généralisée se poursuivant après les séances dès le mois suivant,
  • Sentiment de mieux être, calme et meilleur gestion des émotions
  • Sommeil amélioré, meilleur capacité de concentration
  • Diminution de la douleur pour 90% des personnes testés. Après deux mois il apparait chez la plupart des personnes testées une constante amélioration au niveau de la douleur.
  • Dosage de la vitamine D3 amplifié par une action naturelle et mesurable par prise de sang avant et après le protocole de quatre séances spécifiques  LineQuartz ®.
  • meilleure récupération du corps lors des chimiothérapie/radiothérapie, et diminution des effets indésirables…lorsque des séances sont faites juste après celles pour traiter les cancers.

Pour en savoir plus sur la technologie du Linequartz c’est ici

Des témoignages  qui vous parlent de leurs vécus

Témoignage de Dominique Charton Présidente de l’ APFPL – Association des Patients Fibromyalgiques des Pays de la Loire

La reconnaissance du LINEQUARTZ ®

  • LINEQUARTZ ®a été nominé aux Trophées de la SILVER ECO 2016 dans la catégorie Santé le 21 mars 2016 à Paris.
    https://www.silvereco.fr
  • Le LineQuartz ® est maintenant déclaré Dispositif Médical selon la Directive 93/42/CEE selon Article IX -Annexe III Classification Dispositif Médical non invasif.
  • Labellisé par notre partenaire Mutelle Santé des Thérapies Naturelles filiale de FRANCE MUTUELLE.

Cette Mutuelle complémentaire rembourse les accompagnements dispensés par les thérapies naturelles à consulter sur cette page  https://www.linequartz.com/mutuelle

Si vous souhaitez en savoir plus sur un accompagnement prévention de l’épuisement avec le LINEQUARTZ, regardez notre page  ici

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Du Burn-out au retour au calme…

Yvan 50 ans, manager, 3 mois d’accompagnement.

 

Parfois nous luttons contre les forces de vie qui se déploient en nous, sans comprendre ce qui se passe, comme si nous voulions arrêter l’océan ! Jusqu’à nous épuiser, nous rendre malades… Et si ces tempêtes intérieures n’étaient pas des forces ennemies mais des alliées puissantes… Et s’il suffisait de nous y   connecter pour en saisir la puissance de l’énergie vitale…

Merci Yvan de témoigner aujourd’hui…

« Nous traversons tous des périodes difficiles dans notre vie, c’est normal »

Cette phrase banale, cette phrase qui est une évidence pour presque tous, est mon introduction. Je ne pensais pas un jour en faire un sujet thérapeutique avant de rencontrer Isabelle. Effectivement, de quelles périodes difficiles et de quelle vie parlons-nous ? Et pourquoi est-ce normal ?

Jusqu’à l’âge de 50 ans j’étais un homme dévoué à son travail, persuadé de jouer une vie « normale », en tous cas conforme à celle qu’on me demandait de vivre, impliqué, soucieux d’atteindre les objectifs et d’être quelqu’un à qui on peut faire confiance, avec un besoin de reconnaissance à combler. En sortant de temps en temps mon joker : « un petit Prozac et ça repart », une vie normale quoi !

En décembre 2019, les premières douleurs au niveau du larynx apparaissent et ne me quitteront plus, en 2020 des pressions thoraciques s’invitent dans mon quotidien, bien-sûr j’engage tous les examens médicaux pour détecter le mal (scanner, echo doppler cardio, test PH, fibroscopie …). Mais rien, rien de rien. Ah si ! je stresse au boulot comme d’habitude, rien d’alarmant, je joue mon Joker (la petite molécule magique) pour transformer ce stress en toute puissance. Début 2021, la situation se dégrade, mon Prozac ne fonctionne plus, mon stress continue à me faire mal, des angoisses au travail difficiles à camoufler, mon corps parle de plus en plus fort, ça joue sur mon moral, du coup ça me stresse davantage, inconsciemment j’étais déjà prisonnier dans un tourbillon d’épuisement. Finalement, on me diagnostique une dépression.

En 2020 j’ai rencontré un psychiatre qui m’a parlé de l’ACT-Thérapie, j’ai lu le livre qu’il m’a conseillé à ce sujet « Le piège du bonheur », très intéressant, mais pas simple de travailler seul cette thérapie. De bouche à oreille j’ai entendu parler d’Isabelle qui pratiquait l’ACT-Thérapie, j’ai donc accepté en juin 2021 son aide pour commencer un programme sur 8 séances. J’ai tout d’abord beaucoup apprécié l’approche qui consistait à utiliser la méthode comme une boîte à outil (moi qui suis très cartésien), contrairement à une psychanalyse classique, le travail d’Isabelle est basé sur des exemples, des mises en situations, et des exercices simples à comprendre que l’on peut poursuivre chez soi. Durant ce programme je suis passé par des phases d’espoir, de découragement, de doute, de tristesse, jusqu’au jour où …

Revenons donc à mon introduction. Mes « périodes difficiles » étaient devenues des périodes de souffrances morales et physiques que j’avais intégrées comme une normalité, donc à quoi bon s’attarder sur les causes de cette souffrance ? C’est vrai, pourquoi remuer le couteau dans la plaie quand on combat déjà en permanence toutes ces pensées qui nous font souffrir ? Avec Isabelle, il a pourtant fallu revenir sur cette vie et détailler ce que je cherchais à éviter ou à cacher, car pour moi l’enfouissement et l’évitement de ces émotions douloureuses étaient les seules solutions pour atténuer leurs impacts sur « ma » vie. Nous avons ensuite travaillé concrètement sur ces fameuses pensées encombrantes et sur les violentes émotions de peur et de tristesse qu’elles provoquaient, et de fil en aiguille, au travers plusieurs exercices nous avons abordé le travail de lâcher prise. Nous avancions pas à pas, j’appréciais la liberté de choix qu’Isabelle me donnait, rien ne m’était imposé, rien ne m’était dicté, je sentais que j’avançais doucement mais sûrement vers ce jour décisif de profonde détresse. Ce jour où j’ai enfin réussi à lâcher prise avec cette vie qui n’était pas la mienne, ce jour où j’ai enfin accepté qui j’étais vraiment, ce jour où j’ai accepté que j’étais malade et que la mise en place d’un programme de reconstruction devenait indispensable. A partir de ce moment-là, le travail avec Isabelle sur l’identification de mes valeurs et de mes besoins deviendrait une ligne directrice.

Aujourd’hui, j’ai décidé d’être moi et de jouer Ma vie, je vais beaucoup mieux ! Merci Isabelle.  »

Yvan

Et pour aller plus loin:

Quelques chiffres sur l’épuisement professionnel avec l’INRS:

https://www.inrs.fr/risques/epuisement-burnout/ce-qu-il-faut-retenir.html

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Comment se réserver des moments de calme pour préserver notre vitalité?

Prendre du temps pour soi au calme, est essentiel pour notre santé.

Comment pouvons-nous nous octroyer des moments de calme pour reprendre notre souffle et préserver notre santé, alors que dans nos sociétés modernes le rapport au temps s’est considérablement modifié? Tout va plus vite, comme si chaque progrès technique accélérait un peu plus le rythme… S’accorder des moments de calme nous permet de nous reconnecter à nous même, de prendre conscience de notre état interne et de recharger nos batteries. A l’inverse, lorsque nous sommes soumis à du stress de façon répétée, il se créé un déséquilibre entre notre système sympathique et parasympathique. Nous ne parvenons alors plus à recharger correctement nos batteries, notre niveau d’énergie diminue. Et si ce déséquilibre perdure, nos défenses immunitaires baissent, laissant la porte ouverte à l’apparition de maladies.

Que se passe-il dans notre corps lorsque nous sommes en situation de stress ?

Lorsque nous sommes soumis à une situation qui nous génère du stress, nous nous mettons dans un état de « combat ou de fuite ». Dans cet état, notre système nerveux autonome sympathique accélère nos fonctions pour nous préparer à l’action, celle qui va le mieux nous protéger. Notre organisme envoie le sang loin de nos organes digestifs, vers les muscles de nos bras et de nos jambes, la respiration s’accélère pour apporter plus d’oxygène aux muscles. Nos fonctions de régénération sont ralentis au profit des fonctions motrices.  Tandis que dans l’état de repos, notre système nerveux parasympathique, par le nerf vague, nous met dans un mode « décélération » et commande au sang d’affluer vers les organes digestifs, et active les fonctions de récupération. Il est donc important d’apprendre à activer ce mode régénération surtout après avoir été soumis à une réaction de stress intense et prolongée. Comme l’explique si bien le Dr Navaz Habib dans son livre « Activez votre nerf vague » – mettre en place une nouvelle routine santé favorise le retour au calme, et diminue les effets du stress : inflammation, troubles digestifs, maladies auto-immunes…

Comment se réserver des moments de calme? 

L’organisation est essentielle afin de ne pas se laisser déborder. Et cela commence dès le matin! Nous pouvons nous lever un peu plus tôt que le reste de la maisonnée, alors que le silence règne encore en maître. Nous pourrons ainsi profiter d’un moment de tranquillité rien que pour nous, pour réveiller notre corps, le revitaliser et démarrer ainsi notre journée du bon pied!

Puis, à chaque étape de la journée, nous nous prévoyons des temps de S.T.O.P : Super Temps d’Observation Personnelle, jusqu’au dernier temps le soir qui nous permet de clôturer notre journée en douceur.

Petit rituel du matin pour bien démarrer la journée

Pour démarrer votre journée, je vous propose d’expérimenter cet exercice qui ne vous prendra que quelques minutes.

Exercice  de Sophrologie : En position debout, les yeux fermés, les pieds légèrement écartés de la largeur du bassin, activez tout d’abord votre respiration en douceur, en inspirant par le nez et en soufflant tout doucement par la bouche. Faîte cela trois fois.

Ensuite, prenez une profonde inspiration par le nez, en levant en même temps les bras au dessus de votre tête et en gonflant le ventre. Dans cette position, bloquez votre respiration et étirez-vous comme si vous vouliez toucher le ciel avec vos mains. Puis tranquillement, soufflez et relâchez vos bras le long du corps. Tournez ensuite votre tête en douceur, de gauche à droite, puis de bas en haut.

Tout en gardant les yeux fermés, asseyez-vous sur la chaise que vous avez  préalablement placée derrière vous, le dos appuyé contre le dossier et les mains posées sur le dessus des jambes. Fermez les yeux, tournez votre attention vers vous même et concentrez-vous uniquement sur votre respiration douce et calme. Prenez conscience de l’air qui entre par vos narines, qui emplit vos poumons et gonfle votre ventre, puis soufflez doucement par la bouche, comme pour souffler sur une plume et la maintenir en l’air. Respirez bien tranquillement, plusieurs fois, puis ouvrez doucement les yeux.

Quelques conseils  pour une journée plus sereine

Arrivé sur notre lieu de travail, nous reprenons la « to do list » préparée la veille, afin d’avoir bien en tête les priorités de la journée. Et comme tout ne se passe pas toujours comme prévu, nous veillons bien à ce que l’urgent (pas toujours important!) ne vienne perturber notre organisation.

Si nous en avons la possibilité, nous nous prévoyons quelques moments dans un box ou un bureau au calme, afin d’être plus concentré et donc plus efficace pour avancer sur les sujets de fond qui nécessitent de la concentration.

Et si toutefois la tension monte, nous prenons une courte pause pour nous  mettre à l’écart dans un box, un bureau, voire même dans les toilettes!… Et voici l’exercice simple et rapide que nous pouvons faire…

Exercice de Sophrologie : En position debout, les yeux fermés, prenez une grande inspiration par le nez, en imaginant que vous mettez dans un sac tout ce qui vous dérange, vous pèse, vous pollue; puis bloquez votre respiration quelques secondes et soufflez très fort par la bouche pour mettre toutes ces choses qui vous dérangent loin de vous. Reprenez alors quelques respirations naturelles, douces et calmes et renouvelez cette respiration, une deuxième fois, puis une troisième fois.

Pour le déjeuner, nous faisons une vraie pause, en compagnie de personnes avec qui nous nous sentons bien, en effet, les relations sociales ont un impact positif sur notre moral! Nous nous donnons le temps de manger tranquillement, en conscience, pour permettre à notre corps de mieux assimiler ce que nous venons d’ingérer. Puis nous mettons le nez dehors pour prendre l’air et capter quelques rayons de soleil , ça fait du bien et en plus c’est bon pour la vitamine D!

Sas de décompression pour finir la journée en douceur

La journée de travail terminée, nous nous laissons un sas de décompression, un nouveau STOP. Chanter dans sa voiture, par exemple, est un bon moyen pour relâcher la pression accumulée ou faire une partie du trajet à pied permet aussi un temps de calme pour assimiler sa journée et fermer mentalement la porte du bureau. Cela permet d’arriver chez soi plus serein, prêt à partager de bons moments avec son conjoint et/ou ses enfants, et/ou son animal de compagnie!!!

Après le dîner , on ralentit, on se met à l’écoute de son corps pour prendre conscience des signes de fatigue : les yeux qui piquent, quelques bâillements, une légère baisse d’attention. Le sommeil est un élément essentiel au bien être, aussi il est important de reconnaître les signes de fatigue lorsqu’ils se présentent, de ne pas rater le train du sommeil, sinon le suivant ne passera qu’une heure trente plus tard et  de respecter ses besoins physiologiques.

Et pour aller plus loin…

Pour tenir sur la durée, nous pouvons nous initier à des pratiques de calme, telles que la Méditation ou la Sophrologie, qui permettent en quelques séances de réduire le stress et de calmer les pensées négatives, pour redonner de la place à la paix intérieure et à la joie de vivre.

J’aime particulièrement les musiques calmes, agrémentées de bruits d’éléments naturels, tels que l’eau qui coule, le chant des oiseaux… https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwihxbGf1afzAhUIyoUKHa_qBnUQtwJ6BAgEEAM&url=https%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DaFiyLyQiLqI&usg=AOvVaw0so2YL6odVCujcM2jZOF7L

Et si vous souhaitez vous approprier les techniques clefs de la Sophrologie, cliquez  ici : https://shems-nantes.com/fiche-particuliers/mieux-gerer-son-stress-et-son-anxiete-avec-la-sophrologie-2/?preview_id=4076&preview_nonce=624a3a0582&_thumbnail_id=-1&preview=true

Préserver son Energie vitale… Illustration

Exemple et témoignage qui illustre la mise en oeuvre de notre mission

Shem’s est une entreprise de l’économie sociale et solidaire avec une mission d’utilité sociale. Pourquoi ?

Par ce que notre mission est d’accompagner les transitions sociétales afin d’éviter la fragilisation des individus. Shem’s accompagne les individus afin qu’ils mettent en place des actions pour préserver leur santé et éviter d’épuiser leur énergie vitale.

Nourrir l’essentiel en Soi : l’énergie Vitale! – Illustration

Tout le monde peut être concerné par le risque d’épuisement.

Prenons l’exemple de Claire, assistante commerciale avec trois enfants et dont le conjoint Bertrand, très investi dans son activité d’agent immobilier, est souvent en déplacement. Cette jeune femme dynamique a toujours réussi à tout mener de front : son travail, sa vie de famille, ses activités associatives. Mais depuis la Covid19, le confinement avec le télétravail, l’école à la maison, elle sent bien qu’elle commence à perdre pieds… Il y a quelques jours, elle a notamment oublié ses clefs dans un magasin et un RDV médical pour son fils. Elle perçoit que son sommeil n’est plus réparateur, qu’elle a de plus en plus de mal à se concentrer et se sent à fleur de peau…
Son amie Valérie lui parle de Shem’s. Lors du premier RDV, elle fait un bilan qui lui permet de mieux comprendre ce qui se passe dans ce processus de perte d’énergie et d’épuisement, et directement mettre en place des actions simples et naturelles pour retrouver et maintenir son capital santé. Après 6 séances d’accompagnement (sur 2 mois), elle témoigne :

« Avant le matin je me précipitais pour lancer les lessives, faire le petit déjeuner des enfants, checker mes mails… et partais souvent au travail sans même avoir mangé… Je voyais bien que je n’en pouvais plus, mais j’avais l’idée que je ne pouvais pas faire autrement, j’étais comme dans une boucle infernale !

Rapidement avec l’accompagnement, l’expression « être en pilotage automatique » m’a vraiment parlé. J’ai pris conscience que je pouvais agir autrement et je dirais que je suis passée en mode « manuel » où j’ai repris les commandes, c’est moi qui pilote J ! J’ai appris à faire autrement, dès mon réveil et tout au long de la journée j’ai de petits rituels qui me permettent de « faire un point météo » sur ce qui se passe en moi, d’écouter mes besoins et agir en fonction. Par exemple, je fais des pauses de 3 mn plusieurs fois par jour pour respirer profondément, je m’accorde de vraies pauses repas et je prends le temps de m’étirer. J’ai aussi repris la danse… j’avais oublié à quel point ça me fait du bien !

Je me sens plus reposée au réveil, je suis plus calme au travail et à la maison et du coup plus efficace ! En fait, j’ai compris que je fonctionne comme mon téléphone qu’il faut que je recharge régulièrement. De cette façon, tous les jours je nourris l’essentiel en moi : mon énergie !

En un mot : je suis maintenant la version « 2.1 de Claire », la même mais en mieux pour moi comme pour mon entourage ! MERCI Valérie, mon amie… »

Voir nos différentes proposition d’accompagnement individuels 

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Nourrir l’Essentiel en Soi : L’Énergie Vitale !

Qu’est-ce que l’épuisement ?

L’épuisement est un état de fatigue générale, une diminution de toutes les ressources de l’organisme aussi bien physiques que psychiques, mentales, émotionnelles et intellectuelles. L’organisme se vide de sa vitalité et n’arrive plus à fonctionner de façon optimale. Il s’épuise et n’a plus les capacités à réfléchir, à bouger, à dormir, à se concentrer, à se sociabiliser, à prendre les bonnes décisions, à s’écouter et à prendre du recul.

Un cercle vicieux s’installe alors, qui peut nous amener jusqu’au burn-out: un épuisement total de nos ressources qui nous immobilise, nous paralyse.

Pourquoi s’en prémunir ?

Se prémunir de l’épuisement, permet d’éviter la survenue ou l’aggravation de tous les troubles  initiaux ou collatéraux, qui peuvent survenir avant d’arriver au burn-out. Ceux-ci sont révélateurs de dysfonctionnements. Dès les premiers signaux, il est de la responsabilité de chacun de se prendre en mains pour stopper le processus.

En effet, un organisme qui s’épuise est un organisme qui se vide de sa force vitale et qui dysfonctionne. Les troubles associés peuvent être divers selon les individus et impacter l’ensemble du corps et ses différents systèmes :

  • nerveux : sommeil, nervosité, irritabilité, maux de têtes, vertiges, sueurs, douleurs dorsales ou musculaires….
  • digestif : ballonnements, lenteur digestive, reflux…
  • hormonal : aménorrhées, syndrome prémenstruel…
  • cutané : psoriasis, acné,urticaire….
  • cardio-vasculaire : hypertension artérielle, malaise vagal, troubles du rythme…
  • immunitaire : allergies, infections, cancers….
  • émotionnel et psychique : troubles de la mémoire, de la concentration, anxiété, addiction, dépression…

Comment faire ?

1. Nourrir le corps : hydratation, lumière, alimentation

L’hydratation

L’une des premières clés pour se prémunir de l’épuisement et préserver sa vitalité est l’hydratation.

Notre organisme est constitué de 60 à 70 % d’eau et en élimine chaque jour par l’urine, les selles, la transpiration et la respiration. Boire un verre d’eau le matin au réveil est un geste santé simple à adopter et intégrer dans son quotidien.

La lumière

Le corps se nourrit également de la lumière du soleil. A l’automne, les rayons du soleil commencent à baisser, il est encore temps de s’exposer à la lumière naturelle pour synthétiser la vitamine D à travers la peau. Celle-ci est essentielle à tous les systèmes de l’organisme (osseux, immunitaire, nerveux, cardiovasculaire…). Si vous êtes souvent enfermé et que vous vous exposez rarement, nous vous conseillons de demander à votre médecin à un bilan pour savoir où vous en êtes. Faire une activité extérieure tous les jours 20 à 30mn permet de synthétiser la vitamine D. Les occasions ne manquent pas: se rendre à pieds au travail, jardiner, promener son chien…

L’alimentation

Notre corps se nourrit bien évidemment des aliments que nous lui apportons, apprendre à bien se nourrir est essentiel. Nos cellules ont besoin de macro et micronutriments pour fonctionner. De glucides, lipides, protéines mais aussi de vitamines, minéraux et oligoéléments.

Depuis quelques années, nous nous sommes éloignés d’une alimentation proche de la nature, respectueuse de l’homme et de son environnement, laissant place à une surconsommation de produits ultra-transformés riches en additifs, conservateurs et pesticides.

Pour prendre soin de soi et respecter son corps, il est indispensable de revenir à une alimentation vraie, riche en nutriments, respectueuse des saisons : des légumes, des herbes aromatiques, des fruits, des céréales complètes, des légumineuses, des graines oléagineuses, du poisson issu de la pêche raisonnée, de la viande d’élevage respectueuse de l’animal, des huiles végétales de première pression.

Bien se nourrir c’est se respecter soi, les autres et la planète!

2. Activer la régénération à travers le temps et l’espace

La respiration

La respiration permet d’apporter l’oxygène indispensable pour fabriquer de l’énergie dont notre corps et notre cerveau ont besoin. La pression du temps et le stress nous amènent souvent à vivre en apnée. Ce fonctionnement épuise littéralement notre organisme. Trois minutes de respiration lente et profonde 3 à 4 fois par jour suffisent pour rebooster « les batteries ». Les recharger régulièrement au cours de la journée préserve notre niveau d’énergie et évite la grosse fatigue en fin de journée.  

Le repos et le sommeil

Tous les processus de régénération et de nettoyage du corps et du cerveau (drainage gliale), sont activés pendant le repos et surtout le sommeil.  Surveiller et préserver la qualité et la quantité de ce temps de régénération est capital. Toute perturbation est un facteur aggravant le risque d’épuisement et un signe d’alerte majeur. S’allonger au calme 10-20mn, même sans dormir, après le repas de midi est un véritable booster !

Le mouvement

Pratiquer des mouvements en conscience pour dénouer et détendre le corps permet la circulation et le rééquilibrage de l’énergie. Cela évite des blocages et des surpressions à l’origine des douleurs.

Exemples : pratiquer des étirements issus du Yoga, du Taï-chi, Chi-gong ou de simples étirements accompagnés de respiration profonde…  Ces différents mouvements réalisés en pleine conscience recréent de l’espace dans le corps et le mental. Ces exercices le matin au lever permettent de réveiller et préparer le corps à sa journée. Le soir, ils contribuent à dénouer les tensions accumulées et favorisent un sommeil réparateur.

Et maintenant…

Le temps

Mettre en place de nouvelles habitudes de vie pour sortir de la fatigue chronique et éviter le risque d’épuisement, nécessite de prendre du temps pour Soi, du temps pour nourrir l’essentiel en Soi. Dans cette société où tout s’accélère et les agendas débordent, chacun de nous est invité à revoir son organisation de vie et de travail pour s’accorder ce « Temps Vital » ! Cela nécessite de prendre conscience de ses conditionnements, peurs, croyances, schémas de vie qui nous mettent en apnée et nous empêchent de nourrir notre énergie vitale.

Reprendre notre liberté et notre pouvoir d’agir est là, il en va de notre responsabilité individuelle et collective.

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Comment éviter l’épuisement grâce à l’alimentation ?

 

 

 

 

 

Dans un monde de plus en plus exigeant où nous courrons après le temps, préserver sa vitalité paraît plus qu’essentiel, cela est indispensable d’éviter l’épuisement.

Et parce que nous sommes ce que nous mangeons, l’alimentation reste un pilier majeur pour s’en prémunir.

La prévention, précepte majeur en naturopathie

La naturopathie est une médecine traditionnelle, complémentaire à la médecine moderne. Elle a toute sa place aujourd’hui dans un pays où la consommation de médicaments est en augmentation ces dernières années, particulièrement depuis le début de la crise sanitaire.

En effet, selon une étude réalisée par le GIS (groupement d’intérêt scientifique) de mars 2020 à avril 2021, on peut constater une forte augmentation de la prescription d’antidiabétiques, d’antidépresseurs, d’anxiolytiques…. mettant en relief l’impact de la crise sanitaire sur notre hygiène de vie notamment l’alimentation et l’activité physique.

Véritable médecine de prévention, la naturopathie vous accompagne à adopter une hygiène de vie adaptée dont l’alimentation en est l’un des axes majeurs. L’objectif 1er étant de conserver ou retrouver notre force vitale et ainsi éviter l’épuisement.

Mieux vaut toujours prévenir que guérir !

Garder la force vitale pour éviter l’épuisement

La force vitale est une notion importante en naturopathie, que l’on peut également nommer « vitalisme ». C’est la capacité de votre organisme à fonctionner de façon optimale. On la nomme de différentes façons selon les cultures comme le Tchi en médecine traditionnelle Chinoise ou Prana chez les Hindous.

Ainsi, plus vous préservez ou développez votre force vitale, plus vos organes auront la faculté de bien fonctionner, d’évacuer les surcharges, de faire face aux infections etc.

Elle fait référence à la fois à la force physique et psychique. L’un n’allant pas sans l’autre.

Il est donc essentiel de préserver cette vitalité dont l’alimentation représente l’un des piliers majeurs. Vous éviter ainsi d’entrer dans un processus d’épuisement.

L’alimentation

L’alimentation moderne occidentale nous a éloigné progressivement des besoins vitaux de notre organisme. Pour préserver cette force vitale et nous aider à faire face aux stress qui nous entourent, nos cellules ont besoin de certains éléments que l’alimentation doit combler.

Nous vivons dans une société d’abondance. Et chose inédite depuis le début de l’humanité, nous n’avons jamais eu autant de nourriture à notre disposition sans que cela nous demande le moindre effort. Alors qu’une partie du globe souffre encore de malnutrition, l’autre partie souffre de surnutrition entraînant avec elle les maladies dites de civilisation comme le diabète de type 2, l’obésité, les maladies cardiovasculaires, la maladie du foie gras (NASH), l’hypertension artérielle etc. Ainsi, d’après une étude parue dans The Lancet en 2010, l’obésité tuerait 3 fois plus que la malnutrition….

Il est urgent de réaliser que nous avons les clés et les rênes pour prendre notre santé en main et cela passe par le contenu de notre assiette.

On évite

Parce qu’interdire n’a pas de sens, nous allons évoquer certaines catégories d’aliments à éviter ou plutôt à consommer avec modération. Il s’agit de véritable voleurs d’énergie ! Ils ne doivent pas faire partie de votre quotidien, dans la mesure du possible.

Le sucre

Le sucre est présent partout même là où nous nous y attendons pas ! et c’est bien cela le problème…

Les carottes râpées par exemple, que l’on trouve facilement au rayon frais des supermarchés, ne contiennent pas que des carottes. Il n’est pas rare de trouver plus d’une 10aine d’ingrédients dont du sucre ajouté. Ainsi lorsque vous mangez une portion de carottes râpées de 150g, vous mangez 1.5 morceaux de sucre en fonction des marques. Oui, mais « mon application dit que c’est bon »…. Le meilleur conseil que je peux vous donner est d’apprendre à lire les étiquettes.

Pourquoi le sucre n’est pas mon ami ?

  • Il ne contient aucun nutriment, c’est ce qu’on appelle des calories vides.
  • Il élève le taux de sucre dans le sang : la glycémie, dont nous allons parler juste après.
  • Il favorise la dépression et l’anxiété. En 2019, une métanalyse de 10 études portant sur 37131 personnes a démontré la corrélation entre risque de dépression et consommation de boissons sucrées.

L’indice glycémique(IG)

L’indice glycémique est un indicateur qui permet d’évaluer la capacité d’un aliment à élever le taux de sucre dans le sang. Il évalue la vitesse à laquelle le glucose va rentrer dans la sang.

Tous les glucides, qu’ils soient simples ou complexes provoquent une augmentation du taux de sucre dans le sang, mais plus ou moins lentement.

Cette vitesse détermine l’index glycémique de l’aliment. La valeur de référence étant le glucose qui a une valeur de 100. L’eau de 0.

Vous avez des aliments avec un indice glycémique bas, modéré ou élevé.

Plus vous mangez des aliments à indice glycémique bas moins votre taux de sucre dans le sang monte.

Lorsque vous mangez un repas avec un indice glycémique élevé par exemple, s’en suit ce que l’on appelle une hypoglycémie réactionnelle, c’est à dire un effondrement du taux de sucre dans le sang.

Votre cerveau, principal consommateur de glucose va alors vous réclamer du sucre.

Et c’est un véritable cercle vicieux qui s’installe.

Il est avéré aujourd’hui que la consommation d’aliments à indice glycémique élevé favorise les cancers, l’obésité, le diabète de type 2, les troubles métaboliques, les maladies cardiovasculaires, etc.

Plusieurs facteurs peuvent jouer sur l’IG :

  • le taux de transformation. Plus un aliment est transformé plus il aura un indice glycémique élevé.
  • la cuisson. Plus vous cuisez un aliment plus l’indice glycémique s’élève.
  • les fibres. Les aliments riches en fibres font baisser l’IG
  • les aliments bruts et complets, d’une manière générale ont un IG bas à modéré.

Les produits ultra-transformés

Outre le fait que les produits ultra-transformés favorisent le pic de glycémie, ils sont dépourvus de nutriments et, tout comme le sucre blanc, ils contiennent des calories vides. Ils renferment également un bon nombre d’additifs, de colorants, de conservateurs, etc, des éléments sans aucun intérêt nutritionnel pour votre organisme qu’il va devoir gérer. C’est votre foie qui va faire une bonne partie du travail via la détox hépatique afin de les éliminer, voire de les stocker dans le tissu adipeux. Un travail supplémentaire pour votre foie qui risque de vous fatiguer !

Plusieurs études ont démontré que la consommation régulière de ce type de produits avaient un impact sur la santé et favorisait les cancers, le diabète de type 2, la dépression, l’obésité, les troubles digestifs et les maladies cardio-vasculaires.

On met dans son assiette

Des vrais aliments riches en macro et micronutriments qui vont vous aider à fabriquer de l’énergie et éviter l’épuisement de votre ressource vitale!

Les glucides de qualité

Parmi les macronutriments, les glucides sont la 1ère source d’énergie immédiate de votre organisme. Afin d’éviter les pics de glycémie et donc de fatigue, vous pouvez choisir des aliments glucidiques de qualité, riches en minéraux et en fibres pour éviter la production d’insuline, les épisodes d’hypoglycémie et de fatigue, comme par exemple :

  • les céréales complètes : riz, sarrasin, quinoa, millet, épeautre, boulgour, etc.
  • les légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots, soja, etc.
  • les légumes de saison et local !

Les micronutriments

Les micronutriments sont les vitamines, les oligoéléments, les minéraux, les acides gras essentiels et les acides aminés essentiels.

Ils n’apportent pas d’énergie à proprement parlé mais participent au métabolisme des macronutriments et sont donc tout aussi importants.

Tous jouant un rôle important pour toutes les fonctions de votre organisme, certains sont particulièrement intéressants pour fabriquer de l’énergie et favoriser un bon fonctionnement de votre système nerveux pour éviter de nous épuiser.

Les vitamines B

Toutes les vitamines B participent à la production d’énergie. Elles sont également importantes pour l’équilibre nerveux. Il est donc important d’en avoir dans son alimentation.

Elles sont principalement présentes dans les céréales complètes, les légumineuses, la levure de bière et le germe de blé par exemple.

La vitamine C

La vitamine C est antioxydante et vous protège du stress oxydatif. Elle intervient également dans le métabolisme énergétique, l’absorption du fer, le renforcement du système immunitaire. ce qui évite l’épuisement de ce dernier.

Faites la part belle au brocoli, poivrons, kiwi, agrumes, épinards, persil frais.

Le magnésium

Le magnésium est particulièrement intéressant pour réguler le système nerveux et la résistance au stress. Plus vous manquez de magnésium, plus vous êtes stressé et plus vous êtes stressé, plus vous manquez de magnésium. Un véritable cercle vicieux ! Une complémentation est souvent nécessaire.

Côté alimentation, vous en trouverez dans les oléagineux (noix, amandes, etc), le cacao, les céréales complètes, les légumineuses, la banane, les fruits secs.

Le fer

Le fer intervient dans le métabolisme énergétique, le fonctionnement du système immunitaire et les fonctions cognitives. Il permet également une bonne oxygénation du sang et des muscles.

Vous en trouverez dans la viande rouge, les abats, les légumineuses, les algues, les légumes verts, la cacao.

L’eau

L’hydratation est aussi (voire plus) importante que l’alimentation ! Nous sommes composé de 60 à 70% d’eau, nos tissus cérébraux en contiennent jusqu’à 85% !

Lorsque votre concentration baisse, buvez un verre d’eau. Souvent, cela suffit.

Selon une enquête du CREDOC (Centre de Recherche et d’Etude pour l’Observation des Conditions de vie) réalisée en 2014, 8 Français sur 10 ne s’hydratent pas suffisamment, particulièrement les adolescents, soit la consommation de moins d’1 litre d’eau par jour.

Rester hydraté permet d’être en meilleur forme, d’avoir un meilleur transit, de mieux dormir, d’être plus zen, d’être plus concentré, d’être plus performant.

En médecine traditionnelle chinoise, il est conseillé de boire 1 verre d’eau tiède au réveil et de préférence à la fin du repas plutôt que pendant. Il est surtout important d’éviter de boire de l’eau trop glacée !

En résumé

En résumé, les règles d’or pour maintenir votre vitalité et vous prémunir de l’épuisement :

  • mangez de vrais aliments
  • évitez les produits ultra-transformés et le sucre
  • buvez de l’eau

A Shem’s nous évaluons votre niveau d’énergie. N’hésitez pas à nous contacter pour en savoir plus.

La formation professionnelle à Shem’s et la Qualité Qualiopi

La formation professionnelle Shem’s a reçu la certification qualité Qualiopi.

Nous sommes heureux de vous annoncer que notre organisme de formation a reçu la certification Qualiopi.

Que représente cette certification qualité ?

Depuis la création de notre organisme de formation il y a 13 ans (bien avant son intégration au Centre de prévention de l’épuisement), nous nous sommes inscrits naturellement dans une démarche d’amélioration continue tant été inscrite, dans le projet de l’organisme de formation, une volonté affichée de mesure de l’efficacité des formations et d’adaptation sur mesure des pédagogies aux besoins d’apprentissage des participants.

Cette certification qualité vient valider notre démarche d’amélioration continue, et nous conforte dans nos choix pédagogiques et nos modalités d’adaptation sur mesure de formations aux besoins de nos clients.

C’est une reconnaissance qualité (comme son nom l’indique) et une garantie pour nos clients de pouvoir continuer à faire financer leurs formations par les dispositifs prévus par la loi.

Et après ?

Nous allons nous engager dans les parcours France Compétences afin d’y inscrire certaines de nos formations pour que nos clients puissent mobiliser leur CPF (compte personnel de formation).